Ouvrier autoroutier / Ouvrière
Synonymes : Agent autoroutier / agente autoroutière, Ouvrier / ouvrière d'entretien autoroutier, Ouvrier autoroutier qualifié / ouvrière autoroutière qualifiée (oaq), Patrouilleur / patrouilleuse d'autoroutes
Secteur professionnel : Logistique et transport
Centres d'intérêt : J'aime bouger, J'aimerais travailler dehors, Je veux travailler dans le bâtiment, Réparer, bricoler, j'adore ça
Le métier
Entretenir au quotidien
Entretenir le tracé autoroutier et veiller à la sécurité des biens et des personnes, tel est le rôle de l'ouvrier autoroutier ou de l'ouvrière autoroutière. Cela passe par la surveillance et le contrôle de l’état des infrastructures afin d’anticiper les besoins d’interventions, puis par la réalisation d’actions d’entretien selon un planning donné. Ces dernières sont variées et différentes chaque jour : pose et dépose du balisage et de la signalisation, entretien des chaussées, des accotements, des ponts, des tunnels, des bassins, etc. Elles garantissent des conditions de voyage sereines et en toute sécurité aux automobilistes. L’ouvrier autoroutier ou l’ouvrière autoroutière assure également l’entretien des espaces verts (tonte des pelouses, fauchage des herbes, élagage des haies et buissons), des sanitaires et des aires de repos. Il ou elle s’assure également du bon fonctionnement des équipements et du matériel (véhicules, outillages...) qu’il ou qu’elle utilise.
Intervenir en urgence
En cas d’incident ou d'accident sur l'autoroute, il ou elle met en place le balisage et la signalisation qui permettront de préserver la sécurité des autres véhicules en circulation. Il ou elle sécurise la zone de stationnement et rassure les personnes en difficulté, en attendant l'arrivée des dépanneurs ou d’autres intervenants. Au volant d'engins adaptés, l’ouvrier autoroutier ou l’ouvrière autoroutière réalise aussi les opérations de salage et de déneigement, en cas de verglas ou de neige.
Compétences requises
Adaptabilité
Loin de la routine, le quotidien des ouvriers autoroutiers est varié et s'adapte aux événements, plus particulièrement lors des jours de grands départs, lors d’opérations de viabilité hivernale qui nécessitent une intervention de salage ou de déneigement, ou encore en cas de travaux nécessitant la mise en place d’un balisage spécifique pour sécuriser la zone d’intervention.
Réactivité et rigueur
Quelle que soit la nature de leurs interventions (animal errant sur la chaussée, automobiliste en panne, équipement bloqué au péage…), les « hommes et les femmes en jaune et en orange » doivent être réactifs afin de garantir leur sécurité et celles de tous les automobilistes. Face à la circulation, la priorité des ouvriers autoroutiers reste le respect des procédures de sécurité, pour eux-mêmes, pour leurs collègues et pour les usagers.
Sens du contact et du service
Le sens de l'accueil et du service est également attendu, car ils sont souvent les premiers contacts avec les automobilistes à qui ils peuvent prodiguer conseils et informations. Les relations avec d’autres intervenants (forces de l’ordre, pompiers, dépanneurs…) sont également fréquents.
Où l'exercer ?
En extérieur
L'ouvrier autoroutier ou l'ouvrière autoroutière exerce ses fonctions essentiellement en extérieur. Il ou elle est affecté/e à une section d’autoroute (entre 40 et 70 km).
En équipe et en sécurité
Être ouvrier autoroutier ou ouvrière autoroutière, c’est avant tout exercer un métier d’équipe et d’entraide. Sous la responsabilité de chef/fes d'équipe ou de managers de proximité, il ou elle travaille dans le respect des procédures de sécurité, indispensables à sa sécurité et à celle d’autrui. La prudence est de mise, lorsqu'il s'agit, par exemple, de ramasser un objet tombé sur la chaussée. Pour être visible de loin, par tous les temps, de jour comme de nuit, il ou elle porte une tenue réfléchissante (généralement de couleur jaune ou orange). Lors de la surveillance des tracés, l’ouvrier autoroutier ou l’ouvrière autoroutière reste en permanence en lien radio avec le poste de sécurité.
Un emploi du temps flexible
Pour permettre un accès 24 heures/24 et 7 jours/7 aux autoroutes, les ouvriers autoroutiers travaillent en horaires postés : 2 équipes se relayant, par exemple, à midi ou à une autre heure de la journée. Ils peuvent être amenés à assurer des astreintes selon un rythme programmé (jour, nuit, week-end) pour effectuer des interventions de mise en sécurité. Pour des raisons pratiques d’intervention, il est préférable de résider à proximité de son lieu de travail.
Les études
Après la 3e
2 ans d'études pour obtenir un CAP (conducteur d'engins de travaux publics et carrières ; constructeur d'ouvrages en béton armé ; conducteur routier de marchandises...) ou un CAP agricole (jardinier paysagiste ; travaux forestiers...). Un permis de conduire poids-lourds est un atout.
CAP ou équivalent
Emploi et secteur
Des recrutements au beau fixe
Réparties sur tout le territoire français, les sociétés autoroutières emploient 12 000 salariés. Chaque centre d'exploitation (ou district) compte entre 50 et 200 salariés environ. Ce secteur ayant des besoins permanents, préparer un diplôme en alternance est un bon moyen pour devenir ouvrier autoroutier ou ouvrière autoroutière. En effet, plus de 90 % des alternants trouvent un emploi dans les 6 mois après leur formation.
Au sein de grands groupes
Les sociétés autoroutières appartiennent souvent à de grands groupes (Eiffage, Vinci, Abertis…) qui offrent des avantages à leurs collaborateurs en termes de mobilité interne, de primes, d'indemnités, d'intéressement et de participation aux résultats.
Évolution possible
Tout au long de sa carrière, l’ouvrier autoroutier ou l’ouvrière autoroutière bénéficie de formations professionnelles pour maîtriser la conduite d’engins ou encore pour passer le permis poids lourd. Avec de l'expérience, il est possible de prendre d’autres responsabilités, en accédant à un poste de chef/fe d'équipe ou de manager de proximité. Il ou elle organise alors les activités sur le terrain et gère une équipe. L’ouvrier autoroutier ou l’ouvrière autoroutière peut aussi choisir de s’orienter vers d’autres métiers et se spécialiser dans la gestion du trafic, ou dans la réparation et la maintenance des équipements en devenant mécanicien ou mécanicienne.
Secteur
Salaire du débutant
À partir du Smic (hors primes, 13e mois et indemnisations pour horaires décalés).