Transcription
Ce que j'adore, c'est que tout le monde est hyper créatif et juste de baigner dans un milieu où les gens sont un peu comme vous, ils débordent d'idées, d'imagination, les profs sont toujours à l'écoute, ils nous donnent des idées, ils nous dirigent. C'est hyper intéressant de discuter avec eux, d'avoir quelqu'un de professionnel qui nous donne plein d'idées et de se dire « Ah ouais, c'est intéressant, j'y avais pas pensé ».
C'est une école en cinq ans avec une année de prépa intégrée. On apprend même les premières bases de comment dessiner. On peut rentrer dans l'école en ne sachant pas dessiner, on apprend vraiment tout et le niveau de progression est incroyable du début jusqu'à la fin.
Après qu'on ait fait la prépa, on va choisir un cursus entre architecture d'intérieur, direction artistique ou maintenant communication. Il y a un petit truc en pointillé à Penninghen sur la structure où première année est très difficile, deuxième année un peu plus relax, troisième année très difficile, quatrième année un peu plus relax, cinquième année c'est la fin de diplôme donc forcément c'est difficile.
À la fin de la troisième année, on a un grand projet où le but c'est de choisir un objet et créer tout un univers, une direction artistique autour de cet objet sur trois supports différents, une édition, un motion, donc une vidéo et une plateforme digitale.
C'est là qu'on doit montrer qu'on a compris ce qu'on faisait pendant trois ans et qu'on ne s'est pas perdu. La troisième année, c'est la fin du premier cycle d'enseignement qui nous apprend toutes les bases qui nous permettront ensuite d'être des graphistes indépendants dans le sens où on saura faire les images qui nous seront demandées. Et ensuite, les deux années qui suivront, ce seront des années où on va être mis dans le monde professionnel et on va apprendre à interagir avec ce monde.
Tous nos sujets sont hyper concrets, donc on travaille pour des magazines, des pochettes d'albums.
En direction artistique, on étudie tellement de domaines différents visuels que ça permet de se faire une bonne idée d'ensemble sur ce qui est possible et où est-ce qu'on se sent à l'aise. Ça permet aussi d'essayer des choses qu'on n'aurait pas forcément soit eu le courage d'essayer, soit pris le temps d'explorer assez pour comprendre ce qui peut nous plaire dans ces sujets. On a seulement 25 heures de cours par semaine, mais c'est parce qu'il y a beaucoup de travaux qui se sont attendus chez nous. C'est une école qui pousse à finir les projets, les réfléchir et avoir une bonne structure dans la conception des projets du début à sa fin.
Il faut être hyper rigoureux, très organisé. L'école, elle est dure, elle est exigeante parce qu'on baigne quand même dans un milieu où il ne faut pas être susceptible qu'on nous dira souvent de recommencer et prendre du recul sur son travail.
Il y a tout un panel de métiers. Directeur artistique, c'est un métier, mais il y a aussi designer, motion designer quand c'est en mouvement, UX et UI designer pour l'interface et l'expérience utilisateur. Et après il y a dessinateur, illustrateur pour cet artiste parce que c'est ce qui nous plait, mais il y a des gens qui deviennent photographe, il y a des gens qui deviennent réalisateur, des gens qui deviennent scénariste, il y a des gens qui deviennent storyboarder, il y a plein de choses qu'on peut faire après.