Juriste d'entreprise

Protéger les intérêts de sa société sur les plans commercial, fiscal, social..., telle est la mission du juriste d'entreprise. Cela, qu'il soit généraliste ou spécialisé dans un domaine comme les contrats ou les contentieux.
Niveau minimum d'accès :  Bac + 5
Salaire débutant :  3300 €
Statut :  Statut salarié

Métiers Associés : Fiscaliste, Juriste bancaire, Juriste droit de l'environnement, Juriste droit des contrats, Juriste droit des sociétés, Juriste droit fiscal, Juriste en droit immobilier, Juriste en droit social, Juriste en propriété intellectuelle, Juriste propriété industrielle

Secteurs professionnels : Automobile, Banque - assurances, Bâtiment et travaux publics (btp), Commerce et distribution, Construction aéronautique, ferroviaire et navale, Droit et justice, Énergie, Industrie chimique, Industrie pharmaceutique, Mécanique

Centres d'intérêt : J'ai le sens du contact, Je veux être utile aux autres, Je veux faire respecter la loi

Le métier

Études et conseil

Choisir le régime fiscal le plus favorable, mener à bien un plan social, établir et négocier des contrats..., le juriste protège et défend les intérêts de la société pour laquelle il travaille. Il joue un rôle de conseil en informant les différents services (ressources humaines, direction financière, direction commerciale...) des lois en vigueur. Il accompagne les démarches et les projets en cours en s'appuyant sur sa parfaite connaissance des réglementations.

Veille juridique

Une nouvelle législation s'applique à la fiscalité, au régime des retraites, au contentieux entre deux sociétés ? Pour éviter tout manquement à la loi, ce juriste se tient informé de l'évolution du droit. Il exerce par ailleurs une veille permanente afin d'interpréter, d'appliquer et d'expliquer les textes à ses collaborateurs et clients.

Spécialisation et expertise

De plus en plus souvent, le juriste affine ses compétences en se spécialisant dans des domaines porteurs : les contrats, la concurrence, le droit social, l'environnement, les brevets, la propriété intellectuelle... Les employeurs, en particulier les grands groupes, recherchent une expertise.

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Compétences requises

Des solutions concrètes

Doté d'une excellente mémoire, le juriste connaît parfaitement son domaine d'intervention : droit du travail, fiscalité, contrats, contentieux, droit immobilier... sans oublier le monde de l'entreprise, de l'économie et de la finance. Ses principaux atouts ? Utiliser ses connaissances de la législation en s'adaptant aux situations très concrètes qu'il rencontre et en apportant des réponses précises.

La pratique de l'anglais est devenue indispensable.

Rigueur et objectivité

Aisance écrite et orale, capacité d'analyse et de synthèse associées à une grande rigueur sont des qualités indispensables pour comprendre la problématique d'un dossier et la résoudre. De plus, le juriste doit faire preuve d'objectivité, afin d'éviter de porter des jugements de valeur dans son interprétation de la législation.

Où l'exercer ?

Un proche de la direction

À la différence de l'avocat, qui travaille généralement pour sa propre clientèle, ce juriste est salarié d'une entreprise. Dans les grandes sociétés ou les groupes internationaux, il intègre généralement la direction générale où il est rattaché à l'une des directions (financière, par exemple).

Loin de travailler seul, il prend part à toutes les décisions commerciales, financières et techniques. Son rôle devenant de plus en plus stratégique, il n'est pas rare qu'il soit associé aux choix effectués par le comité de direction.

Au bureau et en rendez-vous

Son activité varie selon la taille de l'entreprise qui l'emploie et le secteur d'activité concerné. Dans un groupe travaillant à l'international, il peut être amené à voyager régulièrement. Dans une société plus petite, il passe plus de temps au bureau. Pour certains dossiers, le juriste collabore avec d'autres professionnels du droit, notamment des avocats extérieurs à l'entreprise.

Les études

Après le bac

5 ans pour obtenir un master en droit dans l'une des nombreuses spécialités proposées (droit de l'entreprise, droit fiscal, droit du travail, droit du commerce international, droit de l'environnement...). Le DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise) ou les doubles cursus (droit-école de commerce, droit-IEP) sont un plus.

bac + 6

bac + 5

Emploi et secteur

Surtout dans les grandes entreprises

On dénombre environ 15 870 juristes d'entreprise en France. Les sociétés de plus de 500 salariés et les administrations restent leurs principaux employeurs. Les très grands groupes n'hésitent pas à constituer une direction juridique associant plusieurs juristes spécialisés. Les opportunités sont en revanche plus limitées dans les PME-PMI. En effet, les entreprises de moins de 500 salariés emploient souvent un juriste généraliste ou recourent aux services d'un cabinet d'avocats.

Parmi les principales branches du droit, en termes d'activité, on trouve le droit des contrats, le droit des sociétés, les contentieux, le droit de la propriété intellectuelle et industrielle, ou encore le droit social...

Une fonction stratégique

Le rôle du juriste en entreprise est devenu stratégique, avec, à la clé, une revalorisation du métier. Le niveau minimum requis pour exercer est le master, à bac + 5. Les doubles profils (master de droit + diplôme de juriste-conseil d'entreprise [DJCE] ou master de droit + école de commerce, institut d'études politiques [IEP] ou diplôme de droit anglo-saxon) ont particulièrement la cote auprès des employeurs.

Secteur

Ce métier peut être exercé dans tous les secteurs d’activité : agriculture ; BTP ; commerce et services ; énergie ; industrie.

Salaire du débutant

3300 euros brut par mois en moyenne.